Découvrez l'époque Edo avec Ryu ga gotoku Ishin (PS3 PS4) !

J'ai testé pour vous le tout dernier volet de la série et croyez moi, avec ce 'Ryu ga gotoku Ishin' (série Yakuza), vous n’aurez plus jamais peur de marcher dans les rues la nuit ! Ce jeu n'est pas encore sorti dans l'hexagone mais une vidéo de gameplay vous attend sur www.lejaponfoufoufou.com.
publié le 29 août 2014
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Connaissez vous la série Yakuza, au Japon “Ryu ga gotoku” ?

Editée par Sega, cette série de jeu comporte déjà un paquet d’épisode dont le premier a vu le jour sur console de salon Playstation 2 en 2005. Suivi de 4 autres épisodes principaux et de plusieurs épisodes spin-off, chaque sortie reste un évènement fort attendu au Japon. Ce Ryu ga gotoku Ishin est le tout dernier de la série, sorti en février 2014 à l’occasion de la sortie de la next gen sur le territoire nippon. Par contre, toujours pas de sortie prévue en France.

Contrairement aux autres épisodes, ce spin-off se déroule dans les années 1860 (juste avant la révolution Meiji et la fin du Shogunat).

Vous y incarnez Sakamoto Ryoma, un jeune héros historique nippon, qui pour mettre fin à la société de classe féodale et vanger la mort de son maître va intégrer sous une fausse identité la troupe d’élite du Shogunat, le Shinsengumi.

Une base historique enrobée de beaucoup de fiction, telle est la recette de ce Ryu ga gotoku Ishin.

Même si la taille de la carte n’a rien à voir à côté des productions occidentales récentes, ce jeu est souvent comparé à GTA. La possibilité de se balader dans les rues de la capitale du XIXème siècle (Kyoto) n’a d’ailleurs pas de prix. Pouvoir également oublier la trame principale en vaquant aux différents jeux proposés (Karaoké, Jeux d’argent, Restaurants, Bars...) font de ce Ryu ga gotoku un jeux joliement scénarisé avec une durée de vie de plus de 20 heures minimum.

Malheureusement, tout n’est pas rose bonbon et deux gros points négatifs existent.

1) Les missions annexes sont souvent débiles profondes

Une femme franchement louche va par exemple vous aborder dans la rue avec une voix aguicheuse pour que vous lui apportiez de toute urgence une carrote bien dure...vous voyez le genre. La mission accomplie, elle pousse un cri de joie à la vue du spécimen et demande un autre légume encore plus grand. Très imagé tout ça.

2) Les racails dans la rue.

Il semblerait que la banlieue chaude de Paris soit Disney Land comparée aux rues de Kyoto. Un peu comme dans une pub déodorant AXE, vous vous faîtes harceler tous les 5 mètres. Non pas par des femmes en rut, mais par des briguants qui veulent vous taper dessus. Beaucoup moins romantique, n’est-ce pas ? Il est très difficile de les éviter, ce qui entrecoupe énormément vos initiatives avec des scènes de combat non vulues. Réalisme quand tu nous tiens.

Je dois reconnaître que le système de combat est bien foutu avec la possibilité de switcher entre l’arme à feu et le bon vieux katana. Sauf que trop de baston, tue la baston!

Ce titre aurait pu être un chef d’oeuvre, il est au niveau des autres épisodes de la série, ce qui est déjà pas mal.

PS: La musique rock du générique interprétée par le groupe nippon "One Ok Rock" surprend beaucoup (XIXème siècle ?!) mais elle est bien donc je ne vais pas critiquer davantage.

Ecrit et publié par David, alias Taku sur www.lejaponfoufoufou.com