L'histoire de la culture numérique

Nous avons tendance à l’oublier : la culture numérique est vieille de plus de 50 ans avec l’apparition en 1965 du courrier électronique comme prémisse à notre société de l’information et de la communication. Depuis, l’ordinateur a bien changé et ses fonctions se sont largement déployées, l’Internet est né et ses centres de données ont poussé de par le globe. L’objectif ? Un Internet créé par ses utilisateurs : le public devient acteur d’un univers virtuel où s’échangent idées et opinions et où la créativité est de mise.
publié le 24 juin 2015 mis à jour le 25 juin 2015
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Un terrain d’innovations pour les institutions

Certaines institutions se sont ainsi démarquées au fil des années par ce qu’elles proposaient d’innovant dans un monde où une infinité de données sont partagées, car c’est tout un patrimoine qu’il s’agit de promouvoir et de protéger.

En ce qui concerne la diffusion du savoir, le projet encyclopédique participatif Wikipédia né en 2001, en est l’un des acteurs majeurs. Dans un autre objectif, celui de la protection du savoir, l’hébergeur 1&1, est devenu un des leaders dans le domaine de l’hébergement web. Vieux de plus de 25 ans, il participe avec d’autres acteurs importants de l’hébergement numérique, à la sauvegarde et la protection d’un nombre illimité de données numériques.

Une culture à promouvoir

Quoi qu’on en pense, la culture numérique a révolutionné l’Histoire et les sociétés à une échelle mondiale. Ainsi, plutôt que d'en faire des conclusions précipitées sur ses dangers, certaines structures s’organisent autour de sa valorisation.

C’est notamment le cas du futur Musée Replay dont l’ouverture est prévue dans le courant de l’année 2017 au cœur de la Cité du Numérique de Bègles à Bordeaux. Ce projet culturel a l’ambition d’introduire à son public l’histoire du numérique à travers l’exposition d’objets emblématiques de la révolution digitale. Ce projet innovant est le premier de ce type à s’implanter en France et aura pour visée des portées de conservation, d’éducation et de récréation.

Les amateurs des nouvelles technologies, du retrogaming et de machineries en tous genres seront ravis de découvrir une collection large et représentative de plusieurs générations. Par cette collection innovante, le projet muséographique de Bordeaux prétend devenir l’espace de protection du « patrimoine de demain ».