Vous commencez par un Flashback, seul, dans un endroit que vous ne connaissez pas et vous n’avez rien sur vous. Il vous faut commencer par les bases, vous devez manger et boire, trouver un refuge, faire du feu, et vous défendre.
Ensuite, vous pourrez commencer à améliorer vos armes et vos outils. Vous pouvez vous spécialiser en tant que fermier, pêcheur, chasseur, tueur de zombie... Vous vous ferez peut-être de nouveaux amis humains qui se sont eux aussi égarés dans une zone non-habitée ; oùpeut-être déciderez-vous de les tenir à l’écart grâce à vos armes. Il semblerait que ce soit ainsi pour tous les jeux de survie, n’est-ce pas ? Même si ces éléments ne sont pas forcément requis.
Menaces du monde extérieur
Débarrassons-nous tout d’abord des zombies, cannibales, ou des personnes infectées qui peuvent disparaître immédiatement. Si vous connaissez déjà certains jeux de survie, vous pouvez probablement nommer bon nombre d’exemples incluant un, ou plusieurs de ces trois typesd’ennemis.
Au lieu d’utiliser ces ennemis habituels, nous pourrions très bien utiliser des animaux sauvages ou simplement des humains « non infectés » en temps qu’ennemis. En y repensant, la nature elle-même pourrait être l’élément principal déclencheur de peur : seul dans un environnement inconnu, vous ne savez pas quelle plante est bénéfiquepour vous ou non, et qui sait, vous pourriezêtre dans une zone remplie de sables mouvants, faisant face aux tremblements de terre, des tempêtes de neige ou des tempêtes de sables selon votre localisation. Utiliser cet aspect pourrait bien fonctionner pour un nouveau genre de survie.
Menaces intérieures - Besoins et santé mentale
Minecraft traite assez bien l’aspect de la faim. Votre compteur réduit lentement et dépend du niveau de difficulté que vous jouez. Si votre jauge de santé est à son maximum, elle aura un effet bénéfique et vous permettra de guérir peu à peu. Certains jeux sont moins indulgents lorsque l’on parle de nutrition et attendent de vous que vous remplissiez votre estomac avec tout ce qu’il vous passe sous la main, et ce régulièrement. Bizarrement, la soif n’est pas un besoin si nécessaire que ça, si l’option vous est offerte tout du moins. Dormir n’est pas une grande nécessité non plus, mais certains jeux l’utilisent pour vous guérir si vous en faites usage.
Dans les jeux réalistes, vous pourriez continuer à jouer sans manger pendant une semaine ou plus, mais pas plus de quelques heures sans eau (dépendant du climat). Les jours sont souvent accélérés (pas en temps réel) et l’évolution basée sur l’avancement d’une journée dans le temps peut êtreparticulièrement délicate. Se baser sur les activités physiques du personnage pourrait être la solution. Si vous désirez faire un jeu de survie réaliste, il y a plusieurs menaces à prendre en compte. Hypothermie, surchauffe, des personnages pouvant se blesser ou s’empoisonner. Mais ils pourraient également guérir en considérant qu’ils peuvent avoir le savoir et le bon matériel pour. Les humains sont naturellement sociables, alors pourquoi ne pas garder ça en tête également lors de la création d’un jeu ? Un rescapé pourrait parler à un ballon de volleyball des suites de sa solitude, ou un autre pourrait avoircréé un compagnon imaginaire l’accompagnant dans ses rêves. Voilà qui pourrait être une base de jeu intéressante à développer pour un jeu de survie.
Un monde ouvert, est-ce nécessaire ?
Avoir la possibilité d’aller partout et de tout utiliser dans votre entourage vous donne une infinité d’options et plusieurs moyens de parvenir à vos fins. C’est à vous de choisir lequel. Certains mondes continueront de s’agrandir si le joueur continue de voyager (Minecraft, Daggerfall). D’autres n’ont pas de mode aléatoire mais sont bien assez grands pour que le joueur soit libre de l’explorer comme il l’entend (GTA V, WoW).
Il est assez difficile de développer un jeu de survie linéaire. Si la liberté de votre personnage est compromise, il n’y a plus de survie. Si vous essayez simplement de rendre les choses plus effrayantes et que vous ne pensez plus à l’aspect “d’essayer de rester en vie”, vous vous retrouvez alors simplement avec un jeu d’horreur. Une histoire diversifiée pourrait être un bon compromis et a déjà été fait préalablement (ex: Lost in Blue). Ajoutezà cela un facteur chance à votre jeu et vous aurez un résultat qui reste surprenant pour les joueurs.
Une fin heureuse
Les jeux de survie n’ont pas obligatoirement de fin, vous essayez de survivre le plus longtemps possible, et si vous mourrez, vous devrez recommencer du début : Mort permanente. C’est une fin de jeu un peu brutale, mais beaucoup de fans en raffolent. Cela fait de la mort un aspect bien différent ; il y a bien plus en jeu qu’un shooter dans lequel vous perdez de la vie mais réapparaissez immédiatement.
La mort permanente est déjà très effrayante, et cela fonctionne encore mieux si vous vous attachez à votre personnage et à vos accomplissements. Si vous n’êtes pas adeptes de ces tristes fins, il est vrai qu’il serait plus sympa de revenir à la civilisation en fin de jeu par exemple, de retrouver un groupe d’humain sur votre route avec lequel vous parviendrez à donner une lueur d’espoir à ce monde dont la fin approchait à grands pas. Espérons que les développeurs nous surprendrons, maisjusque-là, nous devons survivre avec les jeux proposés par l’Early Access.