5 Questions à James Magnier de Paper Sword Books

Forcément quand je reçois un communiqué de presse pour un livre sur Portal ça m'intéresse, alors je regarde et découvre un éditeur que je ne connais pas ! Double bonne nouvelle donc, un nouveau livre et un nouvel éditeur dans l’univers de l’histoire vidéoludique. James, son fondateur, a accepté de répondre à 5 de mes questions.
publié le 12 février 2018 mis à jour le 16 février 2018
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Jean-Christophe K : Bonjour James, merci de prendre un peu de temps pour Rom Game. Avant de parler de ta maison d’édition quasi toute neuve, il me parait important de commencer par te demander qui tu es ? Même s’il n’est pas dur de voir sur internet que tu es entre autre un collectionneur fou !

James Magnier : Bonjour, Joueur depuis toujours, j'ai commencé à travailler en boutique spécialisée dès 1993 et pu ouvrir mes propres structures début 2000. Passionné j'ai collectionné les consoles et jeux surtout en version import. C'est en 1995 que j’acquière ma première borne d'arcade, un rêve pour tout joueur en salle et pour tout amateurs des conversions proposées sur consoles de salon. Ce fut un véritable tournant pour ma part.

Témoin actif de l’essor de certaines communautés de joueurs avide de connaissances que rendait possible l’avènement d'internet, j'ai eu très rapidement la volonté d'organiser des rencontres pour pouvoir partager notre passion. Mais aussi dés le départ la prise de conscience qu'un patrimoine, une histoire, devait être conservé, sauvé...c'est le véritable moteur de ma passion aujourd’hui : la sauvegarde du patrimoine culturel vidéo-ludique.

JCK : Maintenant qu’on te connaît un peu mieux, peux-tu nous présenter ton bébé : Paper Sword Books ? C’est une aventure relativement récente, comment en es-tu venu à vouloir créer toi même une structure ?

James Magnier : Paper Sword Books est une maison d’édition destinée à offrir au lecteur des ouvrages spécialisés sur le jeu vidéo. Elle vient en réponse à la volonté de sauvegarde du patrimoine : le livre étant un support de transmission adéquat. Beaucoup de sujets restent à traiter, surtout de façon plus large que ce que le paysage de l’édition propose actuellement. Des livres à lire, sur des sujets variés avec le plus large traitement possible.

JCK : On voit dans votre deuxième ouvrage que vous vous intéressez à une histoire du jeu vidéo assez proche de nous. C’est une volonté ? Quelle est justement votre marque de fabrique, ce qui vous différencie de vos concurrents comme Pix’N Love ou Omaké Books ?

James Magnier : Toute l'histoire du jeu vidéo mérite que l'on s'y intéresse : quelque soit l'époque ou le type de support. Nous allons pouvoir proposer des livres sur des pans encore peu ou pas du tout explorés. Notre différence s'inscrit donc dans notre ligne éditoriale  mais également dans notre politique commerciale. La généralisation des précommandes, avec un débit à la commande, les retards systématiques, cette façon de vendre du livre objet par le biais de pseudo-collector, n'est à notre avis pas respectueux du lectorat.

Et surtout le prix des livres montrent à quel point le lecteur est considéré comme un consommateur. Nous pensons qu'il est possible de sortir des livres de qualité avec un format de lecture agréable à un prix correct. Nombres d'auteurs nous rejoignent dans cette réflexion et c'est pour eux une façon de travailler plus sereinement à leurs écrit, sans pression particulière de l’éditeur (planning, prix, preco en cours...).

Nous travaillons au rythme de l'auteur et prenons le temps nécessaire au traitement du sujet.

JCK : Deux ouvrages déjà à votre compteur, peux-tu nous les présenter ? Combien de temps est nécessaire à l’écriture de ce type de livre, entre la recherche, les interviews, les relectures, la mise en page, l’impression … Un travail important !

James Magnier : Les deux premiers ouvrages disponibles chez Paper Sword Books sont Hors du temps : Chrono Trigger - Chrono Cross et Portal : Science, [patate] et jeu vidéo. Ce sont des adaptations d'ouvrages étrangers, ce qui nécessite un travail différent mais tout aussi important qu'une publication d'un auteur français.

Nos auteurs travaillent déjà depuis de long mois sur leur manuscrit et j'estime à un minimum d'un an la concrétisation d'un projet. C'est très variable mais nous accompagnons les auteurs dans leurs processus, souhaitons apporter si possible du contenu tel que des interviews, un shooting photo, etc... Mais aucune pression sur notre planning éditorial : nous travaillons au rythme de l'auteur et prenons le temps nécessaire au traitement du sujet.

JCK : Si l’on clique sur l’onglet "A venir" de votre site internet, on découvre deux images qui nous mettent l’eau à la bouche. Alors c’est quoi l’avenir de Paper Sword Books en 2018 ? Deux nouveaux ouvrages ? Tu peux nous en dire un peu plus ?

James Magnier : Nous préparons de nombreux ouvrages : une douzaine de projets sont en cours, dont la moitié vont paraître sur l'année 2018. Nous aurons des machines passées au crible, des biographies, des séries cultes, des studios... un large éventail ! Je ne peux en dire plus pour garder les surprises à venir mais la communication va être de plus en plus régulière. Les plus attentifs auront reconnus les thèmes des prochains ouvrages sur notre site, une mise à jour de cette onglet ne saurait tarder. Je ne peux que conseiller de suivre l'aventure Paper Sword Books via notre site, nos réseaux ou newsletters.

Merci James d’avoir pris un moment pour répondre à mes questions. On va suivre votre aventure sur Rom-Game !

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