25 janvier sur Twitter : "Bonjour, c'est FibreTigre. J'ai un truc plutôt cool à vous dire. Je suis en train de fabriquer un jeu vidéo d'aventure spatiale avec @Mi_Clos. Le nom de ce jeu est Out There. Il y a des étoiles et de la mélancolie."
Pour ma part, je prend habituellement ce que dit FibreTigre, cet illustre représentant de la fiction interactive, comme parole d'évangile. Sachez en tous cas avant de lire cet article, que FibreTigre dit rarement autre chose que la vérité.
LE PITCH
"Out There, c'est un jeu vidéo d'exploration spatiale et de mélancolie" telle est l'accroche que FibreTigre se plaît à publier sur son blog mignon mais ferme.
Ce titre nous invite à vivre de l'intérieur l'expérience d'un astronaute (spationnaute on ne sait pas) perdu aux confins d’une galaxie lointaine (très très lointaine) et dont le but est bien évidemment de retourner sur Terre par tous les moyens qu'il trouvera, puisqu'ayant perdu ses clefs et son GPS, il faudra bien se démerder d'une façon ou d'une autre.
Annoncé comme un "jeu à la Dune, c'est à dire (...) une histoire assez touffue de façon fluide au gameplay basé sur la stratégie", Out There propose d'explorer la galaxie en gérant vos ressources extraites des planètes et étoiles, faire de nombreux choix qui présideront à votre destinée, et rencontrer des vies extra-terrestres hors normes (genre des flaques de peau grosses comme des planètes...).
UN PROJET AMBITIEUX
Outre les références qui viennent immédiatement à l'esprit à la simple lecture du pitch (Captain Blood, Dune, Elite, plus proche de nous Faster Than Light...) c'est surtout une certaine idée du jeu vidéo, atypique et déconcertante à laquelle on peut d'ores et déjà s'attendre.
Bien loin de puiser leurs références dans un Wing Commander ou La Soupe aux Choux, les auteurs du jeu souhaitent transmettre au joueur ce sentiment de solitude et de petitesse plus caractéristique d'un 2001 l'Odyssée de l'Espace.
En mettant plus l'accent sur la psychologie du personnage que sur la pyrotechnie ou la technologie Mi-Clos Studio (Michael Peiffert) et FibreTigre se dirigent eux même en territoire inconnu.
Into the Wild
"Déjà, il n'y aura pas de laser ni de combat spatial". Le jeu semble vouloir s'articuler autour de l'expérience humaine d'un pauvre Sisyphe "naufragé des étoiles". "Aucune arme ne sera montée sur votre vaisseau. Et vous n'aurez pas de pistolet ou de sabre laser. Vous êtes un mécano". On nous assure d'être littéralement perdu dans l'espace, victime de l'indifférence des différentes vies extra-terrestres qui seront rencontrées et par l'implacable loi du Cosmos.
Quant à la mécanique du jeu, elle se veut en cohérence avec une réalité scientifique. Les systèmes d'aliages de matériaux, l'impossibilité d'entrer en interaction avec des vies extra-terrestres trop "exotiques", l'absence d'argent ou de commerçants... tout sera fait pour vous perdre totalement. Il se peut même que le corps et l'esprit du héros change au contact d'autres formes de vie et des rayons gamma.
D'ailleurs, en vertu de ce réalisme, FibreTigre ne nous dévoile t'il pas déjà la fin édifiante du jeu ? "Le héros (...) sait qu'en vertu de la nature du continuum espace-temps, s'il se rapproche de la Terre, le temps écoulé depuis son départ augmente en centaines d'années"
Fin 2013, nous verrons de quoi il s'agit. En attendant, et à force de faillotage, je compte bien soutirer quelques informations supplémentaires sur ce projet qui s'annonce, les amis, comme une des très grandes sensations de 2013. Oui. Le faillotage a commencé.
La vidéo du trailer Out There qui nous dévoile déjà ses références graphiques : Captain Blood pour les couleurs, Galactus pour le héros, Métal Hurlant plus globalement.
Je ne saurai trop vous conseiller de lire et découvrir le blog de FibreTigre qui vous donnera plus de détails sur le projet mais qui vous rendra encore plus intelligent : http://fibretigre.blogspot.fr"
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