un changement de licence controversé
Reconnu comme l'un des meilleurs émulateurs PlayStation pour jouer aux jeux PS1 sur du matériel moderne, DuckStation est apprécié pour sa grande précision, ses nombreuses fonctionnalités et ses performances optimales. Toutefois, des changements récents apportés par son créateur, Stenzek, concernant la distribution de l'émulateur, ont suscité des discussions animées au sein de la communauté de l'émulation.
Une nouvelle licence stricte et ses implications
Comme le rapporte le site Gaming On Linux, DuckStation, initialement distribué sous une licence open source GPL (General Public License), a changé de licence début de ce mois pour adopter la PolyForm Strict License. Quelques semaines plus tard, l'émulateur est passé à une licence CC-BY-NC-ND (Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives). Ce changement signifie que DuckStation ne peut plus être utilisé à des fins commerciales, qu'aucune version dérivée n'est autorisée, et qu'il ne peut être inclus dans des packs.
Pour être tout à fait clair, cela signifie que DuckStation, depuis les dernières modifications, n'est plus open source, ce qui n'a pas manqué de provoquer des remous. Il faut dire que l'émulateur a bénéficié des contributions de nombreux développeurs au fil du temps. Néanmoins, Stenzek a assuré avoir reçu l'approbation des principaux contributeurs pour effectuer ces changements.
La déclaration de Stenzek sur GitHub
Dans un message publié sur GitHub, Stenzek a clarifié sa position : "Je connais bien les implications des licences. J'ai apporté ce changement pour rendre les choses claires et décourager certains comportements de non-respect de la licence précédente, comme l'omission des crédits ou la suppression de mes droits d'auteur." Il ajoute que le fait de rendre plus difficile l'inclusion de l'émulateur dans des packs est un effet secondaire positif, car ces versions packagées ne respectaient pas toujours les règles de la GPL en ne mentionnant pas qu'elles étaient modifiées, ou en brisant des fonctionnalités.
Stenzek souligne également qu'il n'a pas de CLA (Contrat de Licence de Contributeur) car il est contre l'idée de supprimer les droits d'auteur des contributeurs. Il affirme avoir limité l'accès au dépôt aux anciens contributeurs et invite toute personne concernée à se manifester. "Si cela devient du harcèlement, je mettrai fin à tout cela, car je n'ai pas le temps de gérer des drames inutiles dans ce qui devrait être un passe-temps agréable, " conclut-il.