Les opérateurs de jeux de casino en ligne gagnent du terrain

Avec des nouvelles opportunités qui s’offrent à eux chaque année, les opérateurs et développeurs de sites de casino connaissent un plein emploi et des perspectives d’avenir en hausse. Alors qu’en France seuls les paris sportifs en ligne et le poker sont autorisés par la Loi, sous l’égide de l’Autorité des jeux en ligne (L’Arjel.fr), d’autres pays et régions du monde en ont décidé autrement.
publié le 10 juillet 2018
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En Europe, l’Italie, l’Espagne, la Belgique et le Portugal ont régulé ce juteux marché d’une main de fer, donnant la priorité à la protection des joueurs et à la lutte contre l’addiction.

Dans les faits, les activités liées aux jeux d’argent en ligne (surtout ceux faisant appel au hasard, comme la roulette et les bandits manchots) n’ont jamais eu une image reluisante auprès des autorités européennes, mais en pratique, certains gouvernements ont fait le choix de réguler ce secteur afin de garantir à leurs citoyens un cadre légal et sérieux, tout en profitant, simultanément, d’une manne fiscale importante tout en permettant la création d’emploi dans le domaine du digital et du gaming.

L’Europe et le Canada, des modèles à suivre

En Europe, chaque pays membre a le choix de réguler le secteur des jeux d’argent en ligne, et le grand gagnant des pays européens est Malte, qui est devenu en seulement une décennie la capitale européenne des entreprises qui souhaitent s’investir dans cette nouvelle industrie qui peut parfois s’apparenter à un Eldorado.

Les Autorités Maltaises ont un cadre juridique qui permet la mise en place de plateformes de jeux de casino en ligne en toute légalité, avec l’avantage de se voir délivrer des licences d’exploitations de casinos en ligne. Le savoir-faire et le sérieux de la commission des jeux d’argent de Malte sont tels que des grands noms du jeu y ont élu domicile, ou y ont un siège de représentation (PokerStars, Bwin, William Hill, Casino.com, Betway, etc.).

Au Canada, Le Kahnawake, situé au Québec, est le concurrent direct de Malte. Sous le drapeau de la Gaming Commission du Canada, le Kahnawake a été la première région de l’histoire à mettre en place une structure juridique légale qui autorise l’exploitation de sites de jeux d’argent en ligne.

Active depuis 1994, la Gaming Commission du Canada compte à ce jour plus d’une centaine d’exploitant de casinos virtuels, dont les plus populaires sont listés sur le guide Casino en Ligne. Cette commission s’axe surtout sur l’audit, le contrôle et l’étique de ses casinos membres, et les utilisateurs (les joueurs en ligne) peuvent compter sur des jeux équitables et honnêtes.

Se concentrant sur les marchés du continent Américain et de l’Asie, les volumes d’affaires des casinos en ligne du Kahnawake représentent des sommes d’argent démesurées, au point que les dirigeants de ces plateformes de jeux digitaux préfèrent se montrer discret sur ce sujet (des estimations parlent de plus de dix milliards de dollars par année, ce qui peut sembler logique vu que certains des casinos en ligne canadiens comptabilisent plus de 15 millions d’utilisateurs à leur actif).

Des casinos virtuels qui sont de véritables multinationales

Les opérateurs de casino en ligne les plus importants  ont une approche qui est à comparer avec des marques de prestige internationale. L’exemple le plus pertinent, PokerStars, connu pour le poker bien sûr, est aussi une salle de jeux de casino qui compte des dizaines de millions de joueurs fidélisés venus du monde entier. D’autres groupes, comme ThePalaceGroup et Casino Rewards, des pionniers des jeux de casino sur le Web depuis près de vingt ans, détiennent des sites qui sont connus des amateurs de jeux de hasard (les machines à sous et les jeux de table).
À ce jour il existe dix sites qui font partie de la crème des crèmes lorsqu’il s’agit de choisir le meilleur casino en ligne, et ils ont chacun un point en commun, … ils sont tous basés au Canada, avec aussi un lien avec Malte lorsqu’il s’agit de se conformer aux exigences européennes.