Si vous décidez un jour de montrer le premier Alone in the Dark à une jeune pousse ignorante, il vous faudra au préalable bien indiquer le contexte vidéoludique de l'époque. Dans le cas contraire, il se peut que votre disciple sans doute élevé au mamelles de Resident Evil vous prenne soit pour un aveugle, soit pour un fou, soit pour les deux.
Ce contexte vous sera justement très bien situé par Dopamine, Subby Kun, Avorpal, Anfalmyr et Mr Biskot qui n'eurent pas tous les mêmes expériences en jouant à ce précurseur du genre Survival Horror.
Qu'il en fallait du courage pour outrepasser les grésillements de sa Sound Blaster et une jouabilité impitoyable... qu'il en fallait de la patience pour se laisser aspirer par l'ambiance en 256 couleurs !
Ces détectives de l'étrange dresseront le tableau complet d'Alone in the Dark en dévoilant bien sûr des anecdotes croustillantes et en évoquant les souvenirs liés à ce jeu. Cerise sur le gâteau, la relecture de la presse de l'époque avec le recul d'aujourd'hui vous fera saisir combien la période était emballante en 1992.
N'oublions pas que cette année là, avec ses plans inspirés des films de George A. Romero, sa réalisation technique et son ambiance horrifiante, le jeu de Frédéric Raynal (musique de Philippe Vachey s'il vous plaît !) fut fort justement acclamé par toute la sphère vidéoludique... et ça faisait déjà du monde !
Pour écouter le podcast
http://lacazretro.fr/episode-88-alone-in-the-dark/