La décision a été prise après consultation du ministère français de la Culture, qui a déclaré à l'AFP que le secteur du jeu en particulier regorge actuellement de termes de jeu spécifiques qui peuvent occasionner l'incompréhension pour tout non-joueurs.
Voici la liste complète des termes qui ont aujourd’hui droit à une traduction française :
- Accès anticipé : Early access
- Appariement de joueurs : Matchmaking
- Bourse d’objets virtuels : Skin gambling
- Contenu téléchargeable additionnel : Downloadable content (DLC)
- Jeu social en ligne : Social game
- Jeu vidéo à la demande : Game as a Service (GaaS)
- Jeu vidéo de compétition : esport
- Jeu vidéo d’habileté : Skill game
- Jeu vidéo en accès gratuit : Free-to-play
- Jeu vidéo en nuage : Cloud gaming
- Joueur, -euse-animateur, -trice en direct : Streamer
- joueur, -euse professionnel, -elle : Pro-gamer
- Passe saisonnier : Season Pass
- Payer pour gagner : Pay-to-win
- Publicité intrajeu : In-game advertising
- Rétrojeu vidéo : retrogaming
- Squelettage : Rigging
- Suivi des mains : Hand-tracking
Le changement est désormais contraignant pour tout fonctionnaire en France, sans que l'on puisse s'attendre raisonnablement à ce que ces mots s'infiltrent dans la vie quotidienne des citoyens français ou de la presse. Bien sûr, et c'est heureux, il ne s'agit donc pas ici d'interdire aux gens de prononcer de tels termes ou de contrôler la prolifération des mots non français dans le langage, l'objectif étant de ne plus les utiliser dans les documents officiels.
Toujours est-il que l'annonce a vite fait le tour du monde et que l'emballement général démontre que l'on est toujours prêt à créer la polémique à la moindre occasion...
Là où il y aurait en revanche matière à discussion, c'est dans le caractère inexact de certaines expressions ou définitions employées