
Comment donner suite à un titre de la trempe de Portal, puzzle game à la première personne figurant en bonne place dans les panthéons geek ? Portal 2 y répond avec une telle aisance et une telle limpidité qu'on se demande si ses créateurs se sont un jour posé la question.
Sur le fond, rien n'a changé : sous le regard de GlaDOS, l'intelligence artificielle qui nous menait la vie dure dans l'épisode précédent, et au moyen du générateur de portails emblématique de la série, il est toujours question d'expérimentation physique et de survie.
Sur la forme en revanche, Valve n'a pas lésiné sur l'ambition. C'est simple, avec son ingénieux level design à base de salles de test dévastées, son décorum techno-clinique, sa jouabilité à tiroirs (gel accélérant, couloirs anti-gravitationnels... les gadgets abondent), son écriture kafkaïenne et son stimulant mode coopératif, Portal 2 surpasse son aîné sur tous les plans. Un tour de force.
avec l'aimable autorisation de Benjamin Mialot
