Échec commercial total pour ces jeux vidéos

L'industrie des jeux vidéo a beau être l'un des secteurs les plus lucratifs de la dernière décennie, il a connu des moments difficiles avec des échecs cuisants. Parfois, c'est une machine qui ne rencontre pas son public, parfois, c'est tout simplement un jeu vendu comme un phénomène qui a déçu la communauté des joueurs à cause de bugs divers et variés... À l'heure où le jeu le plus attendu de la décennie, CyberPunk 77, vient d'être retiré du catalogue PlayStation, on revient sur les plus grands échecs des jeux vidéo de l'histoire.
publié le 23 décembre 2020
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La PlayStation Classic

Cette mini PlayStation comptait surfer sur le succès de la mini Nes de Nintendo, mais l'histoire a été bien différente. Le concept est de jouer l'effet rétro et nostalgie en proposant une petite console qui reprend les hits des années 90 pour la Nes et des années 2000 pour PlayStation. Il faut savoir que ces deux consoles de jeux sont des mythes dans l'histoire des jeux vidéo. Malheureusement pour Sony, la PlayStation Classic n'était pas du tout aboutie et n'arrivait pas à la cheville de son concurrent historique. Le premier défaut est dans les titres choisis dans la présélection qui n'ont pas du tout convaincu les joueurs. Il faut comprendre que les clients de ce genre de produits sont des experts et par conséquent des passionnés. À peine sortie, les critiques des spécialistes et des joueurs vont plomber les notes. Le principe de ce type de console, c'est de proposer des jeux anciens avec une qualité actuelle. La PlayStation n'était pas à la hauteur de cette attente avec des jeux censés fonctionner avec un rafraîchissement d'image de 60Hz qu'il fallait redescendre en 50Hz. Les ventes étaient tellement faibles que le prix a fondu en quelques mois. Pour beaucoup de spécialistes, c'est l'échec industriel de 2018.

Le casino en ligne de la Vita de PlayStation

On ne veut pas s'acharner sur la marque japonaise, mais l'échec de son casino en ligne a été retentissant dans le monde du gambling. Vous l'avez remarqué, les jeux de casino classiques sont les oubliés des consoles de salon. Ils sont pourtant accessibles par smartphone. Le succès de la PlayStation Vita est incontestable avec des millions d'unités vendues dans le monde. L'idée était simple. Proposer un casino en ligne pour que les joueurs de la Vita restent dans l'univers PlayStation quand ils vont miser en ligne. Sony n'a pas vu arriver le monde du gambling sur les smartphones, faisant de la mobilité de la Vita pour les joueurs de casino un argument caduc et surtout désuet. Finalement, la console Vita qui permet d'aller sur la toile n'est même pas compatible avec les autres casino en ligne français, car elle ne fonctionne pas avec les jeux en flash. Sony a bien essayé de sortir quelques jeux de casinos, mais l'idée a été abandonnée. On peut aussi penser que le fait de permettre de jouer de l'argent sur des consoles accessibles à des mineurs aurait posé des problèmes juridiques de taille à l'industriel japonais.

Le Virtual Boy

Nintendo est la marque de console des années 90 avec Sega. Le géant Japonais a ensuite connu des années difficiles au début du 21e siècle avant de reconquérir le monde avec la WI et ses petites sœurs. Quand Nintendo annonce le Virtual Boy, c'est le grand frisson dans le monde encore adolescent des jeux vidéo. Imaginer une console en réalité virtuelle en 1990, c'est de la science-fiction. On peut dire que le monde n'était pas près et que Nintendo s'est quelque peu enflammé. La qualité des jeux et la jouabilité étaient clairement indignes du studio japonais. Nintendo allait rencontrer les mêmes problématiques que les lunettes de Réalité Virtuelle aujourd'hui avec des plaintes des joueurs souffrant de maux de tête et de nausée. En plus de l'échec commercial, Nintendo a dû faire face à la démission de Gunpei Yokoi. Le Virtual Boy reste le plus grand échec de la compagnie de consoles de jeux vidéo.

L'Atari 520

Atari était à l'époque une marque réputée et un leader du marché. Rien ne semblait pouvoir menacer ce géant, mais il allait prendre une bonne leçon qui sert encore aujourd'hui à toute l'industrie des jeux vidéo : mieux vaut ne pas se moquer des joueurs. En sortant sa console, Atari, qui n'était pas encore français, pensait surfer sur ses succès précédents  et même un peu trop. Cette console n'était pas loin d'être un copier/coller de la version précédente, l'Atari 2600, avec des jeux à peine modifiés... Les joueurs ont rapidement vu l'arnaque. Ce fut un bide avec seulement un million d'exemplaires vendus.

Aujourd'hui, on parle surtout des échecs des jeux vidéo, mais on n'est jamais à l'abri d'un accident industriel sur la partie machine. On le voit encore en ce moment. Le pire n'est pas de louper un jeu, mais bien de ne pas tenir ses promesses. Le marketing a pris tellement d'importance qu'on devrait voir d'autres crashs comme celui de CyberPunk 77.