Fessé par Nintendo, Mario Royale devient DMCA Royale

Mario Royale s'est pris une royale fessée de la part de la reine mère Nintendo. Conséquence, le jeu revoit sa copie et baptise son gros délire DMCA Royale. Mais personne n'est dupe !
publié le 24 juin 2019
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Faire contre (prévisible) mauvaise fortune bon coeur, c'est un exercice auquel s'est volontiers plié InfernoPlus, le développeur de (feu) Mario Royale. En dévoilant le fruit d'un labeur de 3 semaines, il savait pertinemment qu'il commettait un "un énorme pêcher" pour lequel il subirait assez vite les foudres de BigN.

Rançon de la gloire, le jeu jouable en ligne a du se plier aux exigences du boss : la version 2.0.0 a été «corrigée» sous le nom de DMCA Royale où vous incarnez désomais Infringio et son frère, Copyright Infringio. Mais ce n'est pas tout puisque le développeur a profité de cette contrainte pour améliorer son titre en ajoutant par exemple un mode «dédié aux enfants / streamer» qui supprime les noms que les joueurs se sont donnés d'eux-mêmes. Si vous vous poser des questions à ce sujet, appuyez sur la touche «N»...

Mario a été échangé contre un avatar personnalisé et quelques ajustements ont été apportés aux ennemis, aux bonus, aux décors et aux objets. Mais malgré ces modifications apportées, le jeu reste très similaire au matériau d'origine et, comme prévu, conserve le même "niveau de conception et mécanique de base" et nous ne savons pas si ces changements seront suffisants pour Nintendo dont les avocats savent aussi distinguer ce qui relève de la pure perte de temps

Finalement, le coup de pub est là et nous sommes nous même tombés dans les filets d'Infringio qui se languissait sans doute d'oeuvrer dans l'obscurité : la version 1.0 était là pour capter l'attention en violant sciemment les lois sur le droit d’auteur. Alors que la 2.0 font un pied de nez aux lois qui régissent le droit d'auteur. Mais restons dans l'esprit bon-enfant qui nous caractérise et ne voyons pas le mal partout...