Les serveurs de l'émulateur RetroArch hackés, une somme considérable de travail détruite

La Team LibRetro a annoncé avoir été la victime d'une attaque de hackers qui se sont livrés à la suppression de toutes les données présentes sur leur serveur Buildbot ainsi que certaines données de leur github dédiées à RetroArch.

Grand choc dans le petit monde de l'émulation hier,  lorsque la Team LibRetro annonça sur le site officiel avoir été la victime d'une attaque majeure visant à détruire des années de travail. 

LibRetro a en effet constaté que le ou les assaillants ont pu accéder à leur serveur buildbot dans le but de paralyser les services nightly/stable buildbot, et les services netplay lobby. Pour le moment, Core Updater et Netplay Lobbies ne fonctionneront plus. Certains sites Web ont également été rendus inaccessibles pour le moment. Toutes les builds automatiques ultérieures de buildbot et netplay ne seront pas disponible tant qu'un nouveau serveur ne sera pas configuré à cette fin

L'intrusion s'est également déroulée sur Github où les individus ont pu se faire passer pour un membre de l'équipe. Conséquence,  3 des 9 pages de Github ont été effacées. Cette attaque a supprimé l'intégralité des codes pour certains coeurs, comme Mame, Mame 2003, DosBox et bien d'autres, et n'a laissé qu'un fichier ReadMe factice avec une description vague du noyau. A l'heure actuelle, l'équipe de Retroarch attend une réponse et le soutien de Github dont on espère qu'ils seront en mesure de les aider dans la restauration des dépôts vandalisés et dans l'identification du ou des assaillants.

Pour info,  l'émulateur multi-plate forme RetroArch était passé il y a quelques jours en version 1.9.0 avec une nouvelle vue Explorer très appréciée de ses utilisateurs. La team Libreto avait effectué une sauvegarde de leur serveur buildbot il y a environ deux mois. Les coûts d'une sauvegarde mensuelle des serveurs est déjà élevée, et ils ne disposent pas d'une trésorerie suffisante pour empiler des sauvegardes automatisées.

Que les utilisateurs inquiets se rassurent, aucun core ou installation de RetroArch n'est corrompu. L'attaquant a simplement nettoyé le serveur buildbot et n'a pas injecté de code malveillant.

Quant aux adeptes des complots faciles et sans preuve, imaginer que des ayants droits comme Sony ou Nintendo ait pu payer des hackers pour se livrer à un tel vandalisme tient du fantasme, quand il ne s'agit pas de diffamation. Donc faites attention à ce que vous pourrez dire ou lire sur les réseaux sociaux

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