Bien avant les montres ultra-connectées que nous connaissons aujourd'hui, les fabricants tentèrent péniblement de greffer un ordinateur à notre poignet. Ce fut le cas par exemple de Seiko qui dévoila en 1984 une UC-2000 qui pourra paraître quelque peu désuète de nos jours mais qui semble tellement sexy pour les retrogrades que nous sommes !
Celle-ci, dotée d'un généreux processeur 4 bits, de 2 Ko de RAM et de 6 Ko de ROM reste aujourd'hui capable encore de faire tourner les petits programmes d'origine malgré ses capacités faiblardes. C'est là qu'intervient Alexander qui s'est mis en tête de développer sur la montre malgré une absence totale de données techniques, d'étiquetage sur les composants et sans aucun outil dédié. Il lui a donc fallu interpréter comment il pouvait interagir avec le matériel et contrôler directement les pixels de l'écran (une chose bien évidemment pas prévue à l'origine).
Au prix de ces efforts acharnés, et grâce à l'utilisation d'un micro-contrôleur ATtiny85, Alexander est enfin parvenu à jouer à Tetris, 700 petits octets pour un jeu développé la même année que la fameuse montre !
Il vous propose également de faire de même en vous offrant sur un plateau GitHub les fruits de son travail. Reste que posséder un tel objet n'est déjà pas à la portée de tous, sans compter sur les compétences qu'il faut avoir pour se lancer dans un tel reverse engineering !
Voilà en tous cas de quoi égayer notre journée, depuis les portages d'Ikaruga ou Alex Kidd sur calculette, cela faisait un certain temps que nous n'avions pas assisté à une telle prouesse et preuve d'abnégation
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